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ARTISTES PARISIENS DU XVIe ET DU XVIIe SIECLE.
Paris, fils de feu Pierre Diane, en son vi­vant marchant de painctures et pourtraic-tures, et de Denise Puissant, fille de feu Pasquier Puissant, en son vivant marchand de draps à Orléans, lad. Denise Puissant, domiciliée à Paris chez Jeanne Mabilleau, veuve de François Marchant, en son vivant pourtraicteur duRoy(1). (Arch, nat., Y 107, fol. 4oi.v°.)
maître peintre et bourgeois de Paris. — (Arch, nat., Y.117, fol. 1.)
64.   — Jean De Court, peintre du Roi. -2 3 avril 1662.
Sentence des Requêtes du Palais condam­nant René Pin, trésorier à Paris, à payer par provision la somme de 147, écus, mon­tant d'une cédule en date du 2 3 janvier 15 58, réclamée par Jean Decourt(3), peintre ordinaire de la Reine Marie, sœur de' Charles IX. —- (Arch, nat:, X" 56.)
65. — François Nochàrd , peintre de la Reine. — 6 juin i562.
Sentence des Requêtes du Palais con­damnant Philippe de Cluys, écuyer, à verser provisionnellement Ia somme de 15 écus, montant d'une rescription, au profit de François Nochard, peintre de la Reine (4). —(Arch, nat., X3A 56.)
t
66.   — Martin Freslon, maître peintre'à
62. — Marc Morin, peintre. • i56i (n. st.).
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févriei
Contrat de mariage de Marc Morin, peintre à Paris, natif de Vienne en Dau­phiné, et de Marie Hurlot, native de Nogent-sur-Seine, veuve de Denis Le Grand, mar­chand à Nogent, majeurs de vingt-cinq ans passés, de l'advis et conseil de Robert de Templeux, advocat au Parlement, amy com­mun des parties. — Le contrat stipule l'usu­fruit de tous les biens en faveur du dernier vivant, donation par la future au futur de tous ses héritages et immeubles quelconques , réduit à la moitié des propres, s'il y a en­fants.----Douaire de 3o livres en douaire
préfix à la future. — (Arch, nat., Y 102, fol. 145.)
63. — Donation faite par la veuve de Marc Morin'2', maître peintre. -. Vers 1676.
Donation par Marie Hurlot, demeurant rue de Bièvre, veuve de Marc Morin,
^aris
(5)
1 o septembre 15 6 3.
: Contrat de mariage d'Antoine Cartier, musicien, demeurant à Paris, rue du Plâtre, et de Marie Tanneguy, .veuve de Martin Freslon, en son.vivant maître peintre à Paris, demeurant au Mont-Saint-Hilaire. — (Arch, nat., Y 103, fol. 266.) . '
(•1 Quel était exactement cet oiUce de pourtraicteur du Roi? Était-ce le sculpteur chargé de'l'effigie du monarque décédé?
l'1 Le peintre dauphinois Marc Morin mourut donc entre les années i56i et 1B76.
|3) La Renaissance des Arts consacre ( 1, 223 ) une note assez étendue au peintre Jean De Court qui aurait succédé à François Clouet ct peint les beautés de la cour de Charles IX et de celle de Henri III.,Il serait mort vers'. 1584 (Renaissance, I, p. 23i) et aurait été remplacé par son fils Charles; ce dernier prolongea sa carrière jusqu'au début du xvii' siècle.
''I On 11e sait rien de ce peintre. Peut-être son nom se retrouverait-il sar quelque état de la maison de la Reine, si l'on pouvait déterminer la princesse dont il est ici question. Est-ce Catherine de Médicis? Est-ce Marie Stuart qui ne quitta la France qu'en 1002?                                                                         .                                                       .'.'..
l'1-Martin Freslon est cité parmi les peintres employés à Fontainebleau dei54o à i55o. (Laborde, Renaissance,. I, Uilt.) Il reçoit par mois i3 livres de gages, chiffre moyen. C'est tout ce qu'on connaissait de cet artiste. Le .contrat de mariage de sa veuve, portant la date de 1562, fixe la date de sa mort à l'année iad environ.,                                       {